La Liberté Financière ou le Graal du salarié
Etre libre financièrement, c’est à dire pouvoir faire ce que l’on veut, quand on le veut avec ses propres moyens, c’est un objectif pour beaucoup de salariés. Le qualifier du Graal n’est pas exagéré.
Il y a traditionnellement 3 chemins qui permettent d’atteindre cette liberté financière.
La Liberté en Héritage.
Certains naissent libres financièrement ou en tout cas ont un environnement familial qui va leur permettre de brûler les étapes vers la liberté financière. Ce dont ils héritent, c’est d’un capital sous forme des biens physiques, de terrains, d’immobilier, d’entreprises, ou plus simplement de « sous », de monnaie, de devises directement transmis.
Les personnes qui vont hériter d’un patrimoine auront dès le plus jeune âge une avance sur ceux qui ne sont pas dans cette situation. Plus le temps va passer et plus cela se fera.
Pas de soucis d’argent de poche, pas de petits boulots obligatoires pour arriver à améliorer le quotidien. Des écoles plus « sélectes », des voyages, des voitures, un niveau de vie au dessus du lot.
Tout pour eux sera plus facile sur certains aspects.
Mais ils seront aussi réduit à ne fréquenter que les gens leur ressemblant, par reproduction de leur environnement, mais aussi par peur d’être utilisés par d’autres uniquement du fait de leur patrimoine.
Ceux qui auront hérités seront plus libres et plus rapidement que la majorité, mais ils n’auront aussi souvent pas le choix que de suivre le chemin tracé par leurs parents.
Hériter d’un patrimoine, signifie souvent ne pas faire le métier qui nous aurait plus à la base, mais faire les études nécessaires pour reprendre le flambeau. Il en va de la pérennité de l’héritage familial.
Cette liberté, si elle apporte de la douceur et une aisance dans le quotidien, va aussi être liée à son lot de contraintes qui font parties du « package ».
La liberté donnée par l’héritage d’un patrimoine peut aussi être perçue comme une prison.
Les dorures n’y sont pas forcement aussi dorée qu’on peut l’imaginer
Le Chemin Long et Tortueux du Salariat
Commencer sa vie de façon classique dans une famille modeste, signifie que l’on pourra choisir un métier parfois avec plus ou moins de bonheur. Si l’on arrive à s’épanouir il est fort probable que le seul objectif soit de poursuivre par une carrière dans le métier qui nous nourris et qui rend heureux.
Le chemin peut être très long et parfois tortueux avant que le salarié ne ressente une envie de liberté telle qu’il se rende compte qu’il ne l’obtiendra pas en poursuivant sur ce chemin. Un long chemin, parce que le train-train quotidien fait que les années peuvent passées et que jamais ce besoin d’une autre liberté n’émerge.
Tortueux pourra aussi être le chemin, car avec les hauts et les bas de la vie, les possibilités de sortir du salariat ne sont pas fréquentes. Le salarié englué dans un quotidien fait d’obligations, d’habitudes, de responsabilités ou encore tout simplement d’une impossibilité matériel, pourra ne jamais réussir à obtenir assez d’aisance financière pour être considéré comme libre financièrement.
L’expression consacrée de « Rat Race » exprime la difficulté de sauter du train en marche sans se fracasser en changer de direction.
C’est possible et la réglementation du travail notamment en France le permet, mais seule une vraie prise de conscience donnera l’impulsion nécessaire au salarié de se mettre comme objectif d’atteindre sa liberté financière. Parce que cela signifie renoncer au salariat et prendre des risques qu’une famille peut ne pas permettre de prendre.
Ce Graal pourtant il possible par l’éducation financière et une discipline adaptée de l’atteindre. Comme pour tout projet, cela va nécessiter de la planification et de l’organisation.
Mais être salarié est aussi une chance parce que hors accidents de la vie, l’on sait quels leviers actionner pour construire son indépendance financière tout en conservant le filet de sécurité du salariat.
Le Raccourcit de l’Entreprenariat
Par définition, l’entrepreneur se positionne sur un chemin plus propice à l’obtention de la Liberté financière que s’il était simple salarié.
La différence vient souvent de l’état d’esprit initial entre le salarié et l’entrepreneur. Une partie de la population n’envisage en effet pas de gagner leur vie autrement qu’en étant employé dans une entreprise ou fonctionnaire. Cela peut être une vocation liée à un métier, ce qui poussera la personne à suivre le chemin de ce qui l’anime, mais qui ne sera pas forcément compatible avec l’entreprenariat.
Il sera possible de prendre des bifurcations dans les carrières à l’occasion de réorientation ou de bilan de compétence.
Ce qui est certain, c’est que l’état d’esprit va primer sur tout le reste. Car s’engager sur le chemin de l’entreprenariat n’est pas un chemin tranquille. Il y a l’incertitude du lendemain, l’insécurité du revenu et bien sûr la solitude que va engendrer une activité réalisée en dehors du cadre rassurant de l’entreprise ou de l’organisme public.
Il faut penser pour soi et au delà du quotidien, chose que n’ont pas à faire ceux qui exécutent une tâche pensée et organisée par d’autres pour eux.